Un peu d'histoire :
La fête de l'épiphanie
ou fête des rois
A l’époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu’il voulait. C’est à ce moment là qu’est venue la tradition d’envoyer des gâteaux à ses amis.
Sous l’Ancien Régime, on appela ce présent ‘le gâteau des rois’ car il s'offrait au même moment que la redevance et il fallait en offrir un à son seigneur.
En 1801, il a été décidé que la date de l’épiphanie (qui signifie ‘apparition’) serait le 6 janvier.
L'Épiphanie, ou fête des rois, commémore la visite des rois mages : Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter des présents à l'enfant Jésus à savoir de la myrrhe, de l’encens et de l’or.
Pour trouver leur chemin jusqu'à la crèche, les mages ont suivi une étoile plus brillante que toutes les autres connue sous le nom d'étoile du berger.
Aujourd’hui, la tradition veut que pour le ‘Jour des rois’, on partage un gâteau appelé galette. Selon la région, il s’agit soit d’un gâteau feuilleté soit d’un gâteau brioché :
- la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre
- En Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits
- La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée
- La galette à la frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, beau saucier florentin.
Dans cette galette, on dissimule une fève : son utilisation remonterait certainement au XIIIe siècle et il y en a pour tous les goûts : Haricot sec, fève dorée à l'or fin 24 carats, on en trouve en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. La fève est devenue un véritable objet de collection . Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs sont appelés les fabophiles. Celui qui mange la part contenant la fève est déclaré roi. La coutume veut que le plus jeune de la famille se glisse sous la table pour désigner qui aura la part pointée par la personne qui sert. Ainsi, personne ne peut tricher. On pose une couronne sur la tête du roi qui doit alors choisir sa reine (ou le contraire).
Dans certaines familles, on laisse de côté la "part du pauvre" ou celle du Bon Dieu, offerte le plus souvent au visiteur imprévu.
Dans une autre famille, les enfants gourmands ont la fâcheuse habitude de ne pas finir leur part dès que la fève a été trouvée...Romain si tu me lis biz
Quelque soit la façon dont vous l'aimez, dégustez bien votre galette 2010.
Pour ma part j'aime uniquement la galette brioche pépites de sucre et fruits confits et cette année celle ramenée par Gangansurleweb des Délices de Fontaine était un régal !
